Les Flocons de l’été
Sous le titre Les Flocons de l’été (sur tout ton corps sont tatouées des perles d’or), cette exposition propose un voyage sans début ni fin, accompagné d’ une bande son dédiée, et qui s’étirerait d’un jourd’été infini à une nuit d’hiver suspendue : « C’est l’hiver, en été / La nuit blanche pourrait durer / Toute l’éternité / Loin, si loin, soi-même exilé / Sous les flocons de l’été / La nuit pourrait durer / Toute l’éternité». Elle y embarque douze artistes émergents vivant entre Marseille, Paris et leurs banlieues – Jean Bosphore, Nicolas Boulben, Jean Claracq, Antoine Conde, Adrien Fricheteau, Lazare Lazarus, Lou Olmos–Arsenne, Jules Magistry, Julien Robles, Camille Roquet, Paul Rousteau et Victor Siret – qui explorent chacun à sa façon le vécu ordinaire des éternels adolescents des années 2000-2020. Une jeunesse désemparée qui, au cœur de banlieues urbaines normalisées et interchangeables occupe son temps de façon fragmentaire rivée sur des écrans en cristaux liquides, entre applications de smartphones, jeux vidéo et programmes Netflix, ou dans des rues et des parcs quasi abandonnés ou délaissés. Le cinéma d’un David Lynch, d’un Gus Van Sant, d’un Gregg Araki et d’un Harmony Korine ou les photographies d’un Larry Clark, d’un Ed Templeton et d’un Ari Marcopoulos y reviennent régulièrement comme références, voire l’œuvre d’un David Hockney. [extrait] Marc Donnadieu, commissaire de l’exposition
Crédit visuel :
Data : L'Officiel des spectacles